Chaque fois que le changement se pointe à l’horizon, les émotions se bousculent à notre porte. L’excitation du renouveau côtoie intimement la peur de l’inconnu, ce qui bloque souvent notre élan naturel vers le changement.
Il est bien normal d’avoir peur de faire une rupture dans nos vieilles habitudes, parce que celles-ci nous procurent une forme de sécurité. Prenons toutefois conscience que cette sécurité va finir par nous étouffer, si nous nous sentons trop à l’étroit et que nous ne bougeons pas.
Le mouvement naturel de la vie est de mourir à quelque chose pour naître à autre chose. Et les véritables changements se font toujours de l’intérieur vers l’extérieur. Pour vivre nos transformations en toute conscience, nous devons donc accepter de faire les démarches d’introspection nécessaires, dans la formule qui nous convient.
Si nous allons à contre-courant du mouvement de la vie, nous resterons dans le « connu », mais nous fermerons en même temps la porte au renouveau. Accepter de bouleverser un peu ou beaucoup l’ordre habituel de notre quotidien, tout en gardant des balises pour ne pas nous égarer va nous permettre de retrouver notre capacité d’émerveillement.
Il ne s’agit pas de nous précipiter vers une nouvelle aventure sans garde-fou, mais bien d’avoir l’ouverture indispensable pour vivre les mutations nécessaires à notre évolution.
Quand nous faisons une mue, nous laissons notre ancien moi derrière nous et le nouveau peut alors se dévoiler et exister au vu et au su de tout le monde. Nous endossons une nouvelle « peau », celle qui convient mieux à cette étape de notre évolution, à notre espace « présent ».
Tout comme nous n’endossons pas des vêtements qui sont devenus trop petits pour nous, ou simplement trop démodés, nous ne devons pas endosser des comportements ou des façons d’être qui ne nous conviennent plus.
Faites le ménage et préparez-vous à renouveler votre garde-robe intérieure. C’est le début du renouveau et donc, d’une nouvelle vie !
Source Sylvie Petitpas
Nancy Demaret @ Centre et Sens
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